Danza Viva
En 1977 je fonde ma propre compagnie de ballet “ Danza Viva” au Badisches Staatstheater de Karlsruhe (Théâtre National de Bade à Karlsruhe). Pendant ces 22 ans de direction je mettrais-en-scène plus de soixante Spectacles.
A partir de fresques historiques ou biographiques, je vais écrire des livrets et montages musicaux, tels que :” Loreley”, ”Viva Vivaldi”, ”Carmina Burana”, “Hommage à Manuel de Falla”, ” La Belle Otero”, ”Les Trois Mousquetaires”, ” Sylvia”,”Namouna”, “ Lorca,o Asi que pasén Cinccuenta Años", ”Une Soirée Anton Dvorák “, ”Arthur Rimbaud, ou une Saison en Enfer”, “Isadora”, ”Notre Dame de Paris”, ”Amaterasu”, ” Roméo et Juliette”, ”Les Amants de Valdemosa”, “Evirato Divo Farinelli”,”Carmen”,”Sevillanas et Tarentelles”, et comme dernier ballet “Salomé” sur des musiques orientales. Ce qui me permettra d’être invité avec ma compagnie aux Festivals d’ Athènes, Aix-en-Provence, Istambul, Madríd, Varsovie. Danza Viva me permis également de participer à de nombreuses tournées internationales en Espagne, Grèce, Turquie, Italie, Pologne, France, Belgique, Hollande, Mexique et enfin la Corée où je représentais l’Allemagne avec mon “Carmina Burana aux Olympiades Culturelles de Séoul en 1988.
Aujourd’hui
En 1990 je suis décoré par le Président de la République Richard von Weiszäcker, de la Bundesverdienstkreuz (Croix au Mérite de la République Fédérale D’Allemagne ) pour la divulgation à l’étranger au travers de mon œuvre de la Culture Allemande. Puis en Italie je reçois le Prix Léonide Massine de Positano, pour l’ensemble de ma carrière.
En 1999 c’est avec la mise-en-scène, scénographie et chorégraphie de l’opéra “ Lakmé “ que je mets
un terme à 21 ans de collaboration avec le Staatstheater de Karlsrushe.
L’Allemagne a été pendant plus de 50 ans le pays de cocagne des artistes du monde entier. Hélas, depuis la chute du mur de Berlin et le règne du capitalisme triomphant, la culture n’est plus de mise.
Après une vie bien remplie consacrée à la danse, je vis aujourd’hui avec Giulio à Orta en Italie.
Les jours fuient malgré nous. Nous avons en prenant de l’âge, la sagesse de jouir davantage du moment présent car nous savons combien il est fugace. Aussi comme le viel Horace, je dis : « Carpe diem ».